Amateur d’aventure et de voyages au long cours, Guillaume Bruyr voulait se lancer dans un projet peu commun. Et comme il est féru de vélo et de technologie, il a jeté son dévolu sur un trip à bord d’un vélo électrique solaire. Après plusieurs études et tests, l’ingénieur en construction est passé de la théorie à la pratique. « Ma formation m’a juste aidé à me poser les bonnes questions », explique-t-il. « Ensuite, il a fallu pas mal cogiter et s’agiter pour trouver les bonnes solutions ». Pour des raisons de stabilité et de confort, il est immédiatement parti sur la piste du trike. L’idée d’une coque ou d’un carénage semblait séduisante, mais le poids de l’embarcation et l’isolement du monde extérieur (peu propice aux belles rencontres) l’ont finalement fait changer d’avis. Au bout du compte, il a préféré une solution ouverte surmontée d’un panneau solaire. « En optant pour un panneau semi-flexible, je suis parvenu à ne pas dépasser 2,3 kg pour mes panneaux solaires, soit 3 fois moins qu’un modèle classique utilisé en toiture. L’énergie produite rechargera une batterie qui alimente un moteur installé dans la roue arrière », ajoute l’aventurier vélosophe. Son objectif? Rejoindre le Kazakhstan au départ de Bruxelles à raison de 100 à 150 km/jour. Pour les amateurs, son Kazak Trike devrait débuter fin juin 2013. A suivre…
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