Le bambou, il en connaît un bout. Alors qu’il était étudiant en art, design et architecture à la Monash University de Melbourne (Australie), Alexander Vittouris planche sur un trike bike en bambou. Son objectif est de démontrer le potentiel du matériau comme élément constructif. A l’époque, il combine la fibre de bambou à une résine pour mouler l’ossature de son vélo BamTrike (première photo). Le projet expérimental attire l’attention des médias mais l’étudiant reste convaincu qu’il peut encore aller plus loin. Quelques années plus tard, il découvre d’autres méthodes plus durables d’utiliser le bambou. L’idée est simple : ‘préformer’ et ‘préfabriquer’ le matériau pendant la croissance de la plante. Il suffisait d’y penser. De la sorte, le vélosophe australien produit des formes complexes d’une seule pièce. Un moyen créatif de réduire le nombre d’assemblages – points faibles par définition – et de gagner en esthétisme (seconde photo). Quelque chose me dit que le doctorant à la Melbourne School of Land and Environment de l’Université de Melbourne n’est pas encore au bout de ses créations en bambou. A suivre…
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